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Couleurs

Tuesday, November 18, 2008








J’ai peur de la nuit quand me prend l’envie de quitter mon propre corps, pour espérer rejoindre les limbes ou sombrer dans le passé jusqu’à atterrir dans le ventre de ma mère.

Des couleurs saisissantes remplissent mon esprit divaguant, quand subitement en plein milieu de la nuit fuse de nulle part la couleur rouge, le sang d’un lion gisant, pétrifié, devant sa blessure béante. S’ensuit alors une cohorte de couleurs se bousculant pour attirer mon âme vers un monde enchanté, rempli de merveilles, oiseaux paradisiaques, cieux enchantés, cyprès magnifiques, des hommes et des femmes habillés de draps jaunes, verts, violets, bariolés de rouge.

Et encore une fois le noir obscure, la nuit pesante, la solitude et le chagrin de redescendre du ciel rejoindre l’ici-bas, comme le commun des mortels, morts vivants, errant dans un monde sans début ni fin, arborant des visages hypocrites, tristes, inhumains.

Je souffre la nuit et j’en ai peur.

Le matin, les couleurs s’unissent en ce blanc de lumière qui envahit mon esprit de brouillard et la vie reprend son pouvoir de dicter la trajectoire du soleil, la direction du vent, le crépi des grains de sable, l’odeur des fourneaux, les chatouillements des draps, le murmure des pensionnaires de l’asile…

Lydia s’était confiée, mais son mystère demeure. Celui de ma venue ici, de cette envie qui me prit un jour, au-delà de la nuit et des visions enluminés des limbes, de virevolter autour de mon corps inanimé pour une dernière fois, de lui faire des adieux honorables en le laissant décrépir seul dans un monde de fatuités, le mystère de ce désir incommensurable que j’eus un jour de mourir, demeure.

  1. Anonymous Anonymous said:

    Mon post Couleur est plus gai que le tien.

  1. Blogger Fedwa said:

    espèce de folle!
    je lis la totalité là!
    à +

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