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L'automne

Friday, October 06, 2006








Ainsi, avions-nous passé l’été, sous l’arbre du marronnier, à nous écouter respirer. De jour en jour, Lydia souriait d’avantage. On pouvait ressentir une paix intérieure, un calme et une quiétude contagieux qui se dégageaient de son visage, de sa manière de bouger ses doigts, de cette respiration de plus en plus sereine, jusqu’à ce qu’apparurent les premières lueurs de l’automne.

Le marronnier perdait chaque jour un peu plus de sa splendeur et Lydia de son sourire rayonnant.

Une infirmière m’expliqua un jour que Lydia s’enfermait durant les longs mois d’hiver depuis des années, sans que personne ne puisse en déceler la raison.

L’automne n’était qu’un prélude à une longue période de réclusion. La solitude se faisait sentir dans tous les visages quand Lydia choisit cet esseulement fatidique et affligeant.

Je n’avais pu comprendre pourquoi tout le monde dans l’asile regardait Lydia avec des yeux regorgeant de tendresse jusqu’à ce qu’on ne pu la voir déambuler dans les couloirs blancs. C’était l’amour qu’elle arrivait à régénérer dans les cœurs de ceux qui l’avaient perdu, c’était sa force, sa vocation…

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