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Solitude

Sunday, October 08, 2006











J’ai du m’accommoder de l’absence de Lydia tant bien que mal. Je mangeais toujours trop peu, mais il m’arrivait d’oublier cette joie interne, cette excitation insoupçonnée que suscitait toujours en moi ma mort imminente, pour sombrer ensuite dans une apathie usante. Je m’ennuyais.

L’ennui est le pire ennemi qu’on puisse affronter lorsqu’on cherche à en finir avec la vie. Il nous pousse à le fuir en cherchant les joies d’une vie dont on veut se détacher. Un traître qui nous fait nager contre courant, contre notre volonté propre d’aller vers l’abîme.

J’ai fini par m’en sortir en combattant mon ennui par une mégère encore plus redoutable, la solitude. Cette tendre absence du monde qui me replonge dans des idées sans lumières, un long tunnel sans fin, peuplé du néant…

Un jour que je cherchais dans les couloirs blancs une attraction quelconque pour vaincre mon ennui, je me suis retrouvée devant la chambre de Lydia. J’ai subitement pensé à elle sur son lit blanc, devant la fenêtre blanche…cette lumière blanche aveuglante, cette absence de couleurs, d’arc en ciel, de souffles étrangers, et la solitude m’absorba alors d’un coup alors que je suis restée figée dans le couloir vide, c’était mon salut, mon refuge, mon tremplin vers un monde où seuls comptent mes desseins de quitter le monde médiocre et ennuyeux des gens ordinaires.

Je venais de découvrir mon amie, ma compagne des froides journées d’automne et de toutes ses nuits sans lumière.

  1. Anonymous Anonymous said:

    Salut
    Je t'informe qu'il y'aura un BlogoFtour Samedi prochain (14/10) à Casablanca !
    Pour plus d'infos : http://sbahek.com/sto/2006/10/01/blogo-ftour-a-casablanca/

    Adam
    http://www.bloghebdo.com/

  1. Anonymous Anonymous said:

    سلام
    اتمنى ان تحافظي على هذه الوثيرة في الكتاب فلا تغيبي كثيرا
    باغي نعرف اش واقع لهاذ ليديا

  1. Anonymous Anonymous said:

    L’ennui en attendant (souhaitant) la mort , la sensation de vivre dans un monde de gens ennuyeux .... quelque chose me dit que la narratrice a commencé à lâcher prise et céder à la mort qui rampe vers elle.
    A choisir j’aurais aimé qu’elle s’inspire de Lydia, qu’elle s’enferme en attendant le printemps. Qu’elle se permet un moment de faiblesse et de recul au lieu de se faire enfoncer encore plus.
    Mais ceci est un combat... et elle peut être une combattante
    (ou pas).

  1. Anonymous Anonymous said:

    tres saisisant comme style , c'est vrai qu'on voit l'ennui, on le sent , on le vit mais de mniére saisissante et agréable...bravo , bravo....en attendant la suite et ou la fin je vais trop m'ennuyer ...
    Merci d'exister, merci d'écrire, mille merci pour ces moments de partage

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